Après une journée de totale confusion lundi 24 janvier, le Burkina Faso se réveille sans président et sans institution. Roch Marc Christian Kaboré, au pouvoir depuis 2015, a été déposé par des militaires mutins, qui ont annoncé leur coup de force dans la soirée à la télévision, ainsi que la suspension de la Constitution, du gouvernement et de l’Assemblée nationale, la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu.